Comment travailler le coeur de l'enfant pour former en lui un coeur obéissant (2ème partie)

Publié le par heureusemaman

1. Précisions importantes :

 

En tant que parents, nous occupons une position intermédiaire entre Dieu et nos enfants pour 2 raisons :

 

a) d'une part l'obéissance que l'enfant développe à notre égard préfigure l'obéissance qu'il développera envers Dieu en grandiss ant et, d'autre part, l'image que nous donnons de l'autorité à nos enfants forme dans le coeur et les pensées de ceux-ci une certaine image de Dieu.

 

b) Ephésiens 6 : 4 nous rappelle que nous devons élever nos enfants '' en les éduquant et en les conseillant d'une manière conforme à la volonté du Seigneur. '' Autrement dit, c'est comme si nous occupions une position similaire à celle de Moïse en Deutéronome 5 : 5 lorsqu'il se tient entre l'Eternel et le peuple pour lui transmettre les paroles divines. L'éducation que nous donnons aux enfants devraient correspondre à l'éducation que Dieu veut leur donner et le coeur que nous formons en eux devrait être un coeur selon le coeur du Père céleste. Ce qui signifie que nous sommes toutes appelées à formuler la prière de Manoah, le père de Samson :

 

'' … qu'il nous apprenne ce que nous aurons à faire à l'égard de l'enfant à naître …

Quelles règles devra-t-on suivre à l'égard de ce garçon, et que devra-t-il faire . ''

Juges 13 : 8 et 12

 

 

c) Dieu cherche à se faire obéir non comme un despote mais comme un éducateur et Ses commandements sont des moyens de nous amener au bonheur dont Il veut nous combler :

 

'' En y réfléchissant, tu reconnaîtras que l'Eternel Ton Dieu fais ton éducation

comme un père éduque son enfant. ''

Deutéronome 8 : 5

 

'' Obéis à ces commandements que Je te transmets aujourd'hui, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi … ''

Deutéronome 4 : 40

 

 

Le but de l'obéissance n'est donc pas de briser ou de soumettre de force

une volonté différente de la nôtre

mais de produire un coeur heureux.

 

Cette pensée sera le fil conducteur des différents points que je vais maintenant développer, sachant qu'un enfant heureux est surtout un enfant qui se sait et se sent aimé et dont les besoins sont satisfaits.

 

2) Un coeur obéissant se développe dès le berceau quand l'enfant est '' sécure '', qu'il développe une '' relation d'attachement '' et bénéficie d'un '' maternage proximal '', notions qui ont été définies par plusieurs chercheurs et observateurs en relations humaines, tels Michel Odent, Konrad Lorentz, Bowlby. Ceux-ci ont remarqué que ce qui se passe durant les 3 premières années de vie de l'enfant est en effet fondamental pour la construction de son psychisme et de ses schémas relationnels, que ce soit vis-à-vis de l'adulte dans un premier temps ou de ses pairs dans un second temps. Leurs observations peuvent être résumées par la phrase suivante :

 

Plus le bébé et le petit enfant sont sécurisés par une réponse immédiate

à leurs besoins fondamentaux et ont la possibilité de s'attacher d'une manière totale à une figure maternante,

plus ils construiront d'eux-mêmes et de l'adulte une saine image

et plus ils seront capables de s'aimer, d'aimer les autres

et d'avoir des rapports à l'adulte puis à la société qui seront fondés sur le respect de l'autre et de l'autorité.

 

Je rappelle donc brièvement les besoins fondamentaux du bébé et du jeune enfant :

* La nourriture ( '' comme des enfants nouveaux-nés, désirez ardemment le lait … '' I Pierre 2 : 2)

* La sécurité ( '' Oui, c'est bien toi qui, depuis ma naissance, m'as protégé. Tu m'as mis en sécurité sur le sein de ma mère. '' Psaume 22 : 10)

* La chaleur ( '' nous avons été au milieu de vous pleins de douceur, comme une mère réchauffe sur son sein les enfants qu'elle nourrit. '' I Thessaloniciens 2 : 7, trad. TOB)

* L'amour ( '' une femme … cesse-t-elle d'aimer l'enfant qu'elle a conçu ? '' Esaïe, 49: 15)

 

Et j'insiste sur le fait que ce qui est primordial là-dedans, c'est que ces besoins fondamentaux doivent être satisfaits de façon immédiate et permanente :

 

* immédiate parce que le bébé qu'on laisse pleurer se trouve dans une situation de stress intense et de désespérance qui, à la longue, produisent des déséquilibres d'ordre chimique dans le cerveau en favorisant de manière durable une production excessive d'hormones de stress qui feront de lui un être instable et irritable (voir travaux de Michel Odent)

 

* permanente parce que le bébé est physiologiquement programmé pour se développer de manière optimale en étant dans la proximité constante de sa mère ou d'une personne de remplacement (toujours la même bien sûr) - ( voir travaux de Bowlby)

 

Un bébé materné de cette manière saura qu'il a de la valeur aux yeux de l'adulte et qu'il peut avoir confiance en celui-ci. Le terrain de son coeur sera donc bien préparé pour l'obéissance.

 

A contrario, un bébé qu'on laisse pleurer finira évidemment par se taire, non parce qu'il aura eu son besoin comblé, mais parce qu'il sera épuisé et aura compris que cela ne sert à rien d'appeler l'adulte. Il ne pourra pas développer un sentiment de confiance envers celui-ci et grandira avec l'idée qu'il ne vaut pas grand'chose, d'où un sentiment permanent d'infériorité, une piètre estime de soi et un sentiment d'irrespect et de mépris vis-à-vis de l'adulte. Le terrain de son coeur est ainsi bien préparé pour la rébellion.

Ceci dit, je suis aussi convaincue que chacune s'efforce ou s'est efforcée de faire au mieux avec ses bébés, selon ses connaissances, convictions et capacités du moment. Si le Seigneur montre maintenant à l'une ou l'autre que certaines attitudes de rébellion chez l'un ou l'autre de leurs enfants trouve sa racine dans cette première période de leur vie, que cette maman se rappelle aussi que Dieu, dans Son immense amour et Son immense compassion, est Celui qui répare, restaure, guérit et même régénére les coeurs brisés. J'ai déjà lu ou entendu de nombreux témoignages de mamans qui, lorsque leur enfant avait 5, 8 , 10, 13, 16, 18, 20 ou même 30 ans ont effectué avec eux une démarche de communication sur ce qui s'était mal passé et ont demandé pardon. Il y a aussi de nombreux témoignages où le Seigneur a directement révélé à des personnes adultes que certains de leurs schémas comportementaux provenaient de mauvaises fondations dans leur vie et Il les en a guéris. Il n' y a rien d'irrémédiable avec Dieu et une analyse lucide de la situation accompagnée de la foi et de la grâce de Dieu peuvent faire des miracles dans la vie d'un enfant rebelle :

 

'' Jôterai de leur être leur coeur dur comme la pierre et je leur donnerai un coeur de chair. ''

Ezéchiel 11 : 19

 

3) Un coeur obéissant continue ensuite de se développer quand l'enfant grandit dans un climat d'amour, de paix, d'écoute réciproque et de sécurité, où ses besoins fondamentaux continuent d'être satisfait, même si c'est d'une manière moins immédiate, dans un milieu où les repères et les limites sont clairement définis. Parce que l'enfant sait que l'adulte l'aime et est celui qui l'accompagne et le guide dans sa découverte de la vie, il apprendra peu à peu à considérer les limites qui lui sont posées comme des barrières de protection plutôt que comme une mauvaise volonté de la part de celui-ci pour l'empêcher de faire ce qu'il veut. L'exemple de l'interdiction de toucher le feu est le plus parlant dans ce domaine : un enfant qui passerait outre cette interdiction comprendrait vite que l'adulte voulait son bien et non son malheur à ce moment-là.

Les limites, repères et interdits tiennent bien évidemment compte de l'âge de l'enfant, de sa maturité et de ses capacités. Ils sont amenés à être régulièrement réévalués, au fur et à mesure de sa croissance. Mais ils doivent toujours être clairement posés, répétés autant que nécessaire et expliqués si besoin, l'adulte devant s'assurer que l'enfant a bien saisi ce qu'il attend de lui, ce qu'il a le droit de faire et de ne pas faire, quels sont ses droits et ses devoirs, quelles sont les limites à ne pas dépasser, faute de quoi des mesures disciplinaires clairement énoncées à l'avance seront mises en oeuvre.

A titre indicatif, voici quelques repères :

 

* Entre 0 et 1 an- ou jusqu'à ce que l'enfant sache se déplacer seul : satisfaction inconditionnelle de ses besoins. Un enfant de cet âge ne risque pas d'être gâté par un excès de bonté, comme je l'ai expliqué plus haut.

 

* Entre 1 et 2 ans – ou dès que l'enfant sait se déplacer seul : il est important de différencier les bêtises faites par curiosité des attitudes de défi et des actions graves car dangereuses. Durant cette période, l'humour, la patience et des nerfs d'acier nous rendrons de grands services.

L'enfant peut être amené à l'obéissance via 3 étapes :

1) expliquons-lui avec des mots simples pourquoi il ne faut pas ceci ou cela et éloignons-le de l'objet ou du lieu interdit. Regardons-le bien en face, en nous accroupissant à sa hauteur, yeux dans les yeux.

2) résistons-lui car il est certain qu'il recommencera.

3) attirons son attention sur autre chose plutôt que de le taper, c'est ce qui marche le mieux. La curiosité est une saine attitude à cet âge.

 

Il est illusoire d'attendre à cet âge les bonnes manières à table, la propreté et le rangement.

Toutes les formes d'agressions et toutes les destructions agressive et intentionnelles d'objets sont bien entendu répréhensibles.

Prenons garde aussi à notre fatigue, apprenons à considérer notre enfant d'un oeil positif, adaptons le plus possible la maison pour lui.

 

* Entre 2 et 3 ans : beaucoup de liberté (espace, possibilité de se déplacer, toucher, explorer, …) et peu d'impératifs (éviter la surabondance d'ordres). Les règles sont peu nombreuses mais fermes et à respecter absolument. C'est le début de l'apprentissage de la politesse (soyons donc nous aussi polis avec eux en leur disant '' s'il te plaît '' et '' merci ''!). La stratégie disciplinaire peut être graduelle :

1) le regard est réprobateur

2) une attitude autre est proposée

3) la remontrance et l'exposé de ses conséquences est présentée

4) la sanction est exécutée ( naturelle : les choses suivent leur cours ( ex : l'enfant se brûle) / logique : réparation ( ex : l'enfant efface le dessin qu'il a fait sur le mur) , … / imposée : punition ( ex : privilège retiré par exemple))

 

Le dialogue et le respect de la personnalité sont très importants. Et n'oublions pas de demander pardon quand nous dépassons nous-mêmes les limites !!

 

* Pour les plus grands : beaucoup d'écoute et de dialogue, d'enseignements constructifs, ne pas agir sous la colère, continuer de s'assurer que les besoins fondamentaux sont satisfaits (l'enfant nous interpelle souvent sur notre amour au travers de ses comportements , veillons à ce que son réservoir affectif demeure bien rempli !), veiller à ce que nos attentes soient justes et justifiées et pas seulement imposées parce que nous sommes l'adulte.

 

Entre 2 ans et l'adolescence se met en place une véritable formation du caractère : l'enfant apprend la politesse, le rangement, la propreté, la bonne tenue à table et en société, à respecter son besoin de sommeil, à prendre soin de son corps, à faire ses devoirs, à aller au bout de ce qu'il entreprend, à gérer son temps libre et ses activités personnelles, à choisir ses jouets et ses jeux selon des critères bibliques, à gérer les écrans, à choisir ses fréquentations, à gérer de l'argent de poche, à participer aux tâches domestiques, à persévérer dans la difficulté, à faire ce qu'il n'a pas nécessairement envie de faire mais qui doit être fait. Si nous avons bien travaillé à former en lui un coeur obéissant durant toute cette période en lui donnant à la fois un amour inconditionnel et de bons repères, nous pourrons aborder sans trop d'inquiètudes la dernière période :

 

* l'adolescence : encore une fois : beaucoup d'écoute et de dialogues et même encore plus, d'enseignements constructifs et respectueux de sa personnalité , ne pas agir sous la colère, continuer de s'assurer que les besoins fondamentaux sont satisfaits (l'enfant nous interpelle encore souvent sur notre amour au travers de ses comportements même à cet âge-là : veillons à ce que son réservoir affectif demeure bien rempli !), veiller à ce que nos attentes soient justes et justifiées et pas seulement imposées parce que nous sommes l'adulte, lui accorder peu à peu de plus en plus de libertés et de responsabilités. Et ajouter en plus l'ingrédient absolument indispensable durant cette période : la confiance ! C'est la période où l'enfant que l'on a disicipliné et géré apprend de plus en plus à s'autodiscipliner et autogérer. Où l'on pourra, en tant que parents, observer (ou non) les fruits que porte un coeur obéissant (ou non), l'obéissance étant alors de plus en plus inspirée par les critères bibliques si l'on a su pendant les 12 premières années orienter le coeur de l'enfant vers Son Créateur.

 

Et à tout âge : valorisons et encourageons nos enfants en soulignant et reconnaissant encore plus leurs bons comportements que leur mauvais.

 

4) Un coeur obéissant est aussi le fruit d'une bonne hygiène de vie : de nombreux parents se plaignent d'avoir des enfants nonchalants, irritables ou trop excités. Mais n'oublions pas que les enfants sont souvent comme cela lorsqu'ils manquent de sommeil. Veillons donc à les coucher suffisamment tôt pour qu'ils aient au moins 10 à 12 heures de sommeil par nuit, y compris les ados qui ont un important besoin de sommeil. C'est un conseil assez basique mais qui peut éviter bien des conflits autour de l'obéissance !

Une bonne hygiène de vie, c'est aussi une nourriture saine, la moins sucrée et la moins chimique possible. De plus en plus d'études montrent en effet que des enfants présentés comme hyperactifs et incontrôlables changent radicalement de comportement lorsque leur régime alimentaire est modifié. Si nous donnons au cerveau de nos enfants un carburant de piètre qualité, ne nous étonnons pas de leurs piètres comportements !

 

5) Un coeur obéissant dépend également de ce que l'enfant met devant ses yeux et des personnes qu'il fréquente : si les enfants regardent des émissions ou jouent à des jeux vidéos où la violence, la bêtise, l'irrespect, l'immoralité et la désobéissance sont élevés au rang de valeurs, il ne faut pas s'attendre à ce qu'ils deviennent doux et respectueux de qui ou quoi que ce soit !

Et s'ils fréquentent et ont pour amis des enfants rebelles ou sans frein ni loi, il ne faudra pas s'étonner de s'entendre dire qu'à la maison avec papa et maman, '' c'est nul et pourri. '' A nous de veiller sur les fréquentations de nos enfants, sur ce qu'ils regardent et ce avec quoi ils jouent !

 

6) Un coeur obéissant se développe d'autant plus facilement que nous sommes nous-mêmes des exemples dans ce domaine : si nous passons notre temps à critiquer les gouvernants et les institutions, la police et la gendarmerie, le pasteur ou notre conjoint, si nous refusons de nous soumettre au règlement de la copropriété ou de respecter le code de la route, si nous rabaissons la Parole de Dieu ou prenons toutes nos décisions sans jamais La consulter, avons-nous seulement le droit d'exiger l'obéissance de nos enfants ?

Les chats ne font pas des chiens et il y a fort à parier que des parents rebelles engendreront des enfants rebelles !

 

7) Un coeur obéissant ne peut naître sans la prière des parents et de toute personne qui aime l'enfant. Il y a en effet une large part du coeur de l'enfant qui nous échappe, même si, dès le berceau, nous avons agi de notre mieux. Depuis la Chute, le péché et la rébellion sont ancrés dans le coeur de l'homme dès son plus jeune âge et nos enfants ont tout autant besoin que nous d'expérimenter la conviction de péché chaque fois que nécessaire. A ce stade-là, ce ne sont plus seulement les explications que nous leur donnons ou notre éducation, mais une authentique oeuvre du Saint-Esprit. C'est pourquoi il est fondamental de leur enseigner le contenu de la Parole de Dieu pour que le Saint-Esprit ait de la matière semée dans leur coeur et puisse travailler à partir de celle-ci le moment venu. Ceci est particulièrement valable pour les ados qui ne sont plus toujours très réceptifs à ce qu'on peut leur dire mais dans les coeurs desquels nous pouvons voir la puissance de Dieu agir pour les transformer si nous les portons régulièrement et avec foi dans la prière.

 

 

En conclusion : avoir des enfants qui obéissent avec leur coeur n'est pas une mission impossible ! C'est un travail de longue haleine où chaque jour qui passe peut faire pencher la balance de l'un ou l'autre côté. C'est un immense investissement qui commence dès la naissance, demande beaucoup d'énergie, de patience, de consécration, de foi. Mais le jeu en vaut vraiment la chandelle : pour nous, pour eux, pour Dieu :

 

* Pour nous, car : '' celui qui a donné la vie à un fils sage est heureux. '' ( Proverbes 23 : 24)

* Pour eux, car : '' si quelqu'un maudit son père ou sa mère, sa vie s'éteindra en pleines ténèbres. '' (Proverbes 20 : 20)

* Pour Dieu, car ceux qui ont un coeur obéissant ont la louange qui jaillit de leurs lèvres, vivent pour Le louer et célèbrent Sa Parole (cf Psaume 119 : 171-175).

 

 

Annexe : c'est tout à fait volontairement que je n'ai pas abordé le point des châtiments corporels. J'y suis en effet défavorable car le bâton du berger auquel il est fait référence dans la Bible ( Proverbes 13 : 24 et 29 : 15) ne sert pas à frapper la brebis qui s'égare mais à la toucher pour la ramener dans le droit chemin, au milieu du troupeau. Je pense avoir donné suffisamment de pistes dans ce qui précède pour que chacune comprenne que l'on peut former un coeur obéissant et exercer une discipline efficace sans passer par la violence corporelle que je considère comme une atteinte irrespecteuse au corps de l'enfant. Cela nous demande certainement plus d'efforts d'imagination et de maîtrise de nous-mêmes, mais c'est aussi certainement beaucoup plus sain !

Personnellement, j'ai été éduquée à coups de paire de claques et j'avais tendance à avoir la main facile au début mais j'ai peu à peu appris à reconnaître et accepter (parfois au travers d'expériences désagréables de coups mal partis) que j'utilisais les châtiments corporels lorsque j'étais à bout de patience et de créativité pour pouvoir discipliner de manière non-violente sans perdre pour autant mon objectif de vue. Au jour d'aujourd'hui, après tout un travail de réflexion et de prise de conscience et malgré 6 enfants à la volonté bien trempée, j'arrive à ne presque plus utiliser ce genre de sanctions ( des mois entiers peuvent passer sans que je tombe dans ce piège) dont je me repens de toute façon toujours car je sais qu'il produit bien plus un coeur craintif qu'un coeur obéissant. A méditer par chacune donc …

Publié dans Education chrétienne

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F
<br /> Merci pour cet enseignement fort précieux et qui me remets grandement en question !<br /> <br /> <br />